Jean Tulasne

Jean Tulasne

Prix : 20.00€ TTC
Auteur DANIEL PIERREJEAN
Deuxième Guerre Mondiale
Publication 01/10/2022 - PUBLIFRANCE
ISBN : 9782374550640   ref 1229
404 pages - Format 148x210mm - N&B
Le 17 juillet 1943, durant la titanesque bataille de Koursk-Orel, sur le front russe, Jean Tulasne, commandant du groupe de chasse « Normandie » décolle avec ses pilotes, une ultime fois de la journée. C’est sa dernière mission du jour, il est à bout de forces.
Brusquement, trente avions ennemis surgissent venant du soleil. Le combat s’engage une nouvelle fois, terrible. Aux commandes de son chasseur Yak de fabrication soviétique, Tulasne monte dans le ciel à la poursuite des appareils de la Luftwaffe. Il disparaîtra à jamais...
Vingt années plus tard, en 1963, une vieille femme de la région indique qu’elle a elle-même enterré un pilote après avoir subtilisé le corps aux Allemands. Pour ses camarades de combat, Russes comme Français, cela ne fait aucun doute : il s’agit bien du commandant Jean Tulasne.
Pourtant la dépouille du héros du régiment de chasse « Normandie-Niémen » sera enterrée dans
le cimetière de Vvedenskoïe de Moscou avec la mention « Pilote français inconnu ». Elle l’est toujours, la famille Tulasne ayant accepté qu’elle reste en terre russe. Pour que personne n’oublie que des Français sont morts, loin de leur patrie, en combattant pour la liberté.
Le général soviétique Zakharov, commandant de la 303e division aérienne, dira de lui : « qu’il aimait le ciel comme on aime la vie. C’était un aigle… un vrai ! ».
A propos de l'auteur


L’auteur, spécialiste de la Seconde guerre mondiale a écrit plusieurs ouvrages sur ce conflit majeur notamment, Commandant René Mouchotte.
Destin d’un Français Libre..., Les Forces navales françaises libres au combat, préfacé par l’amiral Philippe de Gaulle, dans la Collection « Histoire de la France Libre » des Editions Publifrance, ainsi que plusieurs livres sur l’action des Justes...
A propos de l'éditeur

Jean Tulasne
Du même auteur
Les Forces Aériennes Françaises Libres Les Forces Aériennes Françaises Libres La naissance des Forces aériennes françaises libres (FAFL), s’était inscrite dans la logique de l’Appel du général de Gaulle du 18 Juin 1940. Dès le mois de juillet 1940, une poignée de volontaires, pilotes, navigants, mécaniciens au sol et des jeunes volontaires patriotes avaient rejoint la Grande-Bretagne pour composer les premiers effectifs des FAFL. Le général de Gaulle allait donc créer les Forces aériennes de la France Libre dès ce mois de juillet 1940. Il avait fallu un peu de temps pour s’organiser mais, lorsque le 10 juillet 1941, le général Valin avait été porté à la tête des FAFL, il avait fondé de grandes unités aériennes dont le parcours allait être exemplaire. Le 1er septembre 1941, le groupe de chasse « Ile-de-France » puis « Alsace » ainsi que le régiment de chasse « Normandie-Niémen » - qui, en avril 1943, combattra sur le front russe dans des conditions terribles et se couvrira de gloire, - virent le jour. Puis viendront les groupes de bombardement « Lorraine ». Suivront, « Bretagne », puis en février 1944 « Artois » et « Picardie ». Les FAFL allaient abattre plusieurs centaines d'avions ennemis. Et les pilotes français envoyèrent également par le fond 104 bateaux et détruisirent combien de véhicules, d’écluses et des convois ferroviaires. L'un de leurs plus célèbres pilotes du groupe de chasse « Alsace », fut Pierre Clostermann, un as de la chasse, devint premier chasseur de France avec 33 appareils ennemis abattus. 20.00€ TTC
La Kriegsmarine et la base sous marine de la Pallice La Kriegsmarine et la base sous marine de la Pallice Tout a mal commencé à Omaha Beach ce mardi 6 juin 1944 à l'aube. À 5h45, 32 chars Sherman Duplex Drive (DD) amphibies sont mis à l'eau trop loin de la plage. Rapidement, en raison d'une mer formée, vingt-sept chars sombrent avec leurs équipages. Les bombardements aériens et navals vont se solder également par des échecs cuisants. À cause du vent et des courants, les péniches de débarquement abordent trop à l'est, et en désordre. Les troupes d'assaut chargées de briser les défenses allemandes sont directement exposées au feu de l'ennemi. Aussitôt que les barges touchent la plage et que les GI's foulent le sol de France, une pluie d’obus et de balles de mitrailleuses s’abat sur eux. C'est un véritable désastre. La première vague d’assaut est en un instant décimée : dans les premières cinq minutes de l’assaut, près de 90% de ses effectifs sont mis hors de combat. La grande majorité des officiers et des sous-officiers sont blessés ou tués et les survivants s’organisent comme ils le peuvent par petits groupes. « Il n'y a plus que deux genres de soldats sur cette plage : ceux qui sont morts et ceux qui vont mourir, alors bougeons-nous de là ! » leur lance le colonel Taylor, commandant du 16e Régiment Combat Team de la Première division d'infanterie US (Big Red One). Et pourtant quelques dizaines, quelques centaines de GI's, des officiers héroïques, des Rangers et des commandants de destroyers de l'US Navy vont redresser une situation catastrophique. Alors que la nuit tombe sur Omaha, plus de 34.000 soldats américains foulent le sol normand sur Omaha mais on déplore plus de 3000 soldats US tués ou blessés... L'opération « Overlord » est malgré tout sauvée. La bataille de Normandie commence. Dans 49 jours Paris sera libéré... 20.00€ TTC
OMAHA LA SANGLANTE OMAHA LA SANGLANTE Certains gars de Bedford ne mettront même pas le pied sur le sol de France, qu’ils étaient venus libérer du diable. A moins de 500 mètres du rivage, la barge transportant Roy Stevens et ses hommes, chargés d’équipements lourds, avait coulé à pic après avoir heurté une mine allemande. Pendant la phase d’approche, à bord de la barge n°4, Frank Drapper, lui, avait eu le bras transpercé par une munition antichar. Il saignait tellement que les autres voulaient l’allonger. Mais il était resté debout avant de s’écrouler et de perdre brutalement conscience. Le soldat courageux de Bedford était en train de mourir. Sur la plage d'Omaha, le capitaine Taylor Fellers était tombé parmi les premiers, avec 29 hommes, noyés ou prisonniers de leur gilet de sauvetage, criblés de balles de mitrailleuse venant de toutes les directions. Sans avoir vu un Allemand. Sans avoir pu tirer un coup de feu. L’histoire officielle de la 29e division raconte que, dix minutes après avoir touché Omaha Beach, les officiers de la compagnie A du 116e régiment étaient presque tous décimés. A l’exception d’un, toutefois, le lieutenant Ray Nance, lui aussi de la petite ville de Bedford en Virginie. « Quand la rampe blindée s’est ouverte, j’ai été le premier dehors à courir sur le rivage, dit-il. A cet instant, les Allemands n’avaient pas encore eu le temps d’ajuster leurs mitrailleuses sur l’entrée de la barge. Mais, 30 mètres plus loin, quand j’ai pu enfin me retourner, je n’ai vu personne dernière moi. Ils avaient tous été fauchés avant d’avoir pu mettre un pied sur la plage. Je ne savais pas ce qui leur était arrivé. Puis vers 10 heures du matin, j’ai rampé vers la mer. Un amoncellement de corps flottait dans le ressac. Alors j’ai compris». 20.00€ TTC