La Kriegsmarine et la base sous marine de la Pallice

La Kriegsmarine et la base sous marine de la Pallice

Prix : 18.00€ TTC
Auteur DANIEL PIERREJEAN
Deuxième Guerre Mondiale
Publication 15/02/2024 - PUBLIFRANCE
ISBN : 9782374550756   ref 1371
284 pages - Format 148x210mm - N&B
Tout a mal commencé à Omaha Beach ce mardi 6 juin 1944 à l'aube. À 5h45, 32 chars Sherman Duplex Drive (DD) amphibies sont mis à l'eau trop loin de la plage. Rapidement, en raison d'une mer formée, vingt-sept chars sombrent avec leurs équipages. Les bombardements aériens et navals vont se solder également par des échecs cuisants. À cause du vent et des courants, les péniches de débarquement abordent trop à l'est, et en désordre. Les troupes d'assaut chargées de briser les défenses allemandes sont directement exposées au feu de l'ennemi.
Aussitôt que les barges touchent la plage et que les GI's foulent le sol de France, une pluie d’obus et de balles de mitrailleuses s’abat sur eux. C'est un véritable désastre. La première vague d’assaut est en un instant décimée : dans les premières cinq minutes de l’assaut, près de 90% de ses effectifs sont mis hors de combat. La grande majorité des officiers et des sous-officiers sont blessés ou tués et les survivants s’organisent comme ils le peuvent par petits groupes.
« Il n'y a plus que deux genres de soldats sur cette plage : ceux qui sont morts et ceux qui vont mourir, alors bougeons-nous de là ! » leur lance le colonel Taylor, commandant du 16e Régiment Combat Team de la Première division d'infanterie US (Big Red One). Et pourtant quelques dizaines, quelques centaines de GI's, des officiers héroïques, des Rangers et des commandants de destroyers de l'US Navy vont redresser une situation catastrophique.
Alors que la nuit tombe sur Omaha, plus de 34.000 soldats américains foulent le sol normand sur Omaha mais on déplore plus de 3000 soldats US tués ou blessés... L'opération « Overlord » est malgré tout sauvée. La bataille de Normandie commence. Dans 49 jours Paris sera libéré...
A propos de l'auteur


L'auteur, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale a écrit plusieurs ouvrages sur ce conflit majeur, dont Paroles du Jour J ou Pilotes français dans la bataille d'Angleterre ou même encore Les Forces navales françaises libres au combat, préfacé par l'amiral Philippe de Gaulle, ainsi que plusieurs livres sur l'action des Justes qui sauvèrent des milliers d'âmes juives, durant ce second conflit mondial.
A propos de l'éditeur

La Kriegsmarine et la base sous marine de la Pallice
Du même auteur
Les Forces Aériennes Françaises Libres Les Forces Aériennes Françaises Libres La naissance des Forces aériennes françaises libres (FAFL), s’était inscrite dans la logique de l’Appel du général de Gaulle du 18 Juin 1940. Dès le mois de juillet 1940, une poignée de volontaires, pilotes, navigants, mécaniciens au sol et des jeunes volontaires patriotes avaient rejoint la Grande-Bretagne pour composer les premiers effectifs des FAFL. Le général de Gaulle allait donc créer les Forces aériennes de la France Libre dès ce mois de juillet 1940. Il avait fallu un peu de temps pour s’organiser mais, lorsque le 10 juillet 1941, le général Valin avait été porté à la tête des FAFL, il avait fondé de grandes unités aériennes dont le parcours allait être exemplaire. Le 1er septembre 1941, le groupe de chasse « Ile-de-France » puis « Alsace » ainsi que le régiment de chasse « Normandie-Niémen » - qui, en avril 1943, combattra sur le front russe dans des conditions terribles et se couvrira de gloire, - virent le jour. Puis viendront les groupes de bombardement « Lorraine ». Suivront, « Bretagne », puis en février 1944 « Artois » et « Picardie ». Les FAFL allaient abattre plusieurs centaines d'avions ennemis. Et les pilotes français envoyèrent également par le fond 104 bateaux et détruisirent combien de véhicules, d’écluses et des convois ferroviaires. L'un de leurs plus célèbres pilotes du groupe de chasse « Alsace », fut Pierre Clostermann, un as de la chasse, devint premier chasseur de France avec 33 appareils ennemis abattus. 18.00€ TTC
OMAHA LA SANGLANTE OMAHA LA SANGLANTE Certains gars de Bedford ne mettront même pas le pied sur le sol de France, qu’ils étaient venus libérer du diable. A moins de 500 mètres du rivage, la barge transportant Roy Stevens et ses hommes, chargés d’équipements lourds, avait coulé à pic après avoir heurté une mine allemande. Pendant la phase d’approche, à bord de la barge n°4, Frank Drapper, lui, avait eu le bras transpercé par une munition antichar. Il saignait tellement que les autres voulaient l’allonger. Mais il était resté debout avant de s’écrouler et de perdre brutalement conscience. Le soldat courageux de Bedford était en train de mourir. Sur la plage d'Omaha, le capitaine Taylor Fellers était tombé parmi les premiers, avec 29 hommes, noyés ou prisonniers de leur gilet de sauvetage, criblés de balles de mitrailleuse venant de toutes les directions. Sans avoir vu un Allemand. Sans avoir pu tirer un coup de feu. L’histoire officielle de la 29e division raconte que, dix minutes après avoir touché Omaha Beach, les officiers de la compagnie A du 116e régiment étaient presque tous décimés. A l’exception d’un, toutefois, le lieutenant Ray Nance, lui aussi de la petite ville de Bedford en Virginie. « Quand la rampe blindée s’est ouverte, j’ai été le premier dehors à courir sur le rivage, dit-il. A cet instant, les Allemands n’avaient pas encore eu le temps d’ajuster leurs mitrailleuses sur l’entrée de la barge. Mais, 30 mètres plus loin, quand j’ai pu enfin me retourner, je n’ai vu personne dernière moi. Ils avaient tous été fauchés avant d’avoir pu mettre un pied sur la plage. Je ne savais pas ce qui leur était arrivé. Puis vers 10 heures du matin, j’ai rampé vers la mer. Un amoncellement de corps flottait dans le ressac. Alors j’ai compris». 18.00€ TTC